La grosse surprise du jour : LEGO rachète le marketplace Bricklink, le marchĂ© secondaire non officiel dĂ©diĂ© aux produits LEGO et créé en 2000 par le regrettĂ© Dan Jezek et rachetĂ© en 2013 par l’entreprise sud-corĂ©enne NXMH. Le montant de la transaction n’a pas Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©.

LEGO prĂ©sente cette opĂ©ration comme une volontĂ© de se rapprocher de ses fans adultes et annonce vouloir continuer sur la lancĂ©e des Ă©volutions dĂ©jĂ rĂ©alisĂ©es ces dernières annĂ©es, sans changer – pour l’instant – la façon dont la plateforme fonctionne. Et annonce que cette dĂ©cision n’est pas motivĂ©e par l’argent.
Bon, il y a forcĂ©ment un business plan derrière, et c’est a minima une formidable opportunitĂ© pour LEGO de collecter un maximum de data sur ses clients. Sans mĂŞme aller jusqu’Ă connecter le compte VIP Ă Bricklink (par pitiĂ©…), le nom et l’adresse des acheteurs et des vendeurs leur permettra de consolider de sacrĂ©es bases de donnĂ©es… Et puis c’est aussi l’occasion de reprendre une commission sur toutes les ventes gĂ©nĂ©rĂ©es sur la plateforme, tout en renforçant la lutte contre les revendeurs Ă la limite de la lĂ©galitĂ© (ou carrĂ©ment hors des clous). Les vendeurs aux boutiques bien garnies et situĂ©es comme par hasard juste Ă cĂ´tĂ© des usines de production de LEGO doivent se demander quels types de contrĂ´les et de règles LEGO ne manquera pas de mettre en place…

Cette acquisition inclut au passage la marque de produits compatibles Sohobricks, mais devrait évidemment sonner le glas des armes réalistes BrickArms qui avaient rejoint le catalogue de la plateforme.
LEGO n’Ă©tant clairement pas un exemple en termes d’ergonomie (le service de pièces dĂ©tachĂ©es Briques et Pièces est une horreur par exemple, et la rĂ©cente refonte du programme VIP n’est pas mieux), croisons les doigts pour que Bricklink garde un maximum d’indĂ©pendance et se contente de bĂ©nĂ©ficier des investissements de la marque. Wait & see !
Vous pouvez retrouver le communiqué de presse de LEGO à cette adresse, et celui de Bricklink ici.