Bon, soyons honnête. J’aime cette gamme The LEGO Movie. Je ne pouvais pas louper ce set qui m’a fait baver. Mais bon 250 euros tout de même…
Ai-je eu raison de craquer ? Réponse avec ma review du set The LEGO Movie 70810 Le Lamantin de Barbe d’Acier.
Packaging :
Boite énorme. Après le set Simpsons, c’est la surenchère des tailles de boites chez Lego.
Rendu impeccable. ça fait saliver.
Petite déception : peu de figurines exclusives sur ce set. Le syndrôme Orthanc certainement.
Mais bon “Vomito Kitty” quoi.
Des stickers. Toujours trop. Surtout les grillages de vitres qui gâchent un peu le plaisir.
Ahhhhhh une énorme notice bien épaisse !
J’ai fait mon fainéant avec une montagne de sachets (17) numérotés de 1 à 9 + un sachet de mâts / voiles et des coques en vrac.
Une coque manquante dans ma boite : horreur et frustration !
Heureusement 1) j’ai du stock / 2) Lego a tout de même un SAV au poil.
Les Figurines
Vomito Kitty (kitty03)
Rien à redire : la classe.
Benny (tlm057)
Mouais. Pas mon personnage préféré dans le film. Pas ma figurine préférée non plus.
Petit arrêt sur la casque qui n’est PAS cassé.
Un comparatif avec le modèle new ressorti récemment :
Barbe d’Acier
Pas réellement une figurine, mais c’est un personnage à part entière pour moi.
Très belle réalisation avec des proportions plus petites que dans le set 70807 mais qui s’intègre ainsi parfaitement aux dimensions du bateau comme nous le verrons plus tard.
On voit ici tout le bénéfice des nouvelles pièces d’attaches :
Emmet
Ok, un visage alternatif. Mais encooooore un Emmet.
CoolTag
Ici en version décapuchée. Comme sur le 70803.
Mauvais plan : quand je vois cette figurine, j’entends Tal. Génial…
Vitruvius
Rhaaaa elle est belle cette figurine. La sérigraphie est vraiment top.
Petite photo de groupe avant de passer aux choses sérieuses :
Les micro-managers.
Au nombre de 2 dans ce sets, un petit qui lance des filets et un gros qui vole.
Le lance-filet ne fonctionne pas bien du tout. Mais du tout.
Déjà plus convaincu par celui-ci même si je trouve que Lego a un peu abusé en en saupoudrant dans tous les sets quasiment.
Le canapé superposé.
Bien fichu et solide. J’ai essayé de la faire rentrer dans ma maison Simpson : ce fut un échec évidemment…
Tout le monde fait une pause avant d’attaquer le gros du montage.
Fini de rire, les choses sérieuses maintenant !
La coque.
Après le premier sachet du bateau, on obtient déjà ce résultat :
Et c’est là que je me rends compte que ça va être gros et imposant d’une part mais surtout que rien que cette étape est 10 fois plus sympa que l’infâme bâteau fantôme du Seigneur des Anneaux. Mais j’y reviendrai.
Un peu plus tard, on commence à enrichir cela :
Notez l’astucieux système de remontée de l’ancre.
Même si plus tard on se rend compte que cette partie sera difficilement accessible, Lego n’a pas lésiné sur l’aménagement de la partie canonerie.
J’ai un temps cru que les barres Technics étaient destinée aux mâts. Grossière erreur de débutant, c’est pour solidifier l’immense structure qui va occuper l’arrière du vaisseau.
Pour propulser tout cela, il faut des hélices. Voici les premières.
J’ai à cette étape un doute sur la solidité finale de cette partie qui a tendance à rester entre mes gros doigts. Il n’en sera rien.
Ensuite, on habille un peu tout cela grossièrement pour l’instant :
Fin de ce que j’appelle “la coque”. Arrêtons-nous pour observer tout cela de loin :
A cette étape j’ai déjà pris pas mal de plaisir à monter cela. C’est cool.
L’habillage
L’aspect grossier de la coque est ensuite gommé par une phase que je qualifierai d’habillage et qui est assez impressionnante dans son degrés de finition.
Pas mal de faux-canons qui font bien la blague.
Puis deux parties qui vont constituer la coque latérale avant et arrière :
Une fois installé, cela rentre au millimètre.
Fin de la partie habillage, qui ne fut que du plaisir, on va maintenant monter la cabine. Youhou !
Les cabines
Désolé, j’en ai bavé pour ce cliché que ne rend pas justice à cette jolie salle des machines. Le mariage des couleurs est pour l’instant une franche réussite.
Montage des “portes latérales” avec un très bel effet de montage penché.
Encore une hélice pour propulser le bestiaux :
Une fois monté, ça a une gueule mes amis…
Lego a même prévu un petit éclairage :
La cabine du capitaine avant de monter les murs afin que vous puissiez admirez la richesse de l’intérieur :
Le “fronton” :
Splendide je dirai.
Les murs sont maintenant en place et…
Pfiou quelle pied à monter et quel résultat. Je vous le dis déjà : j’ai rarement retrouvé le petit garçon qui sommeille (légèrement) en moi aussi fortement qu’en montant ce set. La banane du début à la fin.
On dirait cette partie sortie des livres de Jules Vernes.
On positionne cela au sommet (qui ne l’ai pas encore) :
Sans commentaire non ?
Dernière partie de la cabine arrière avec le gouvernail et le mât.
C’est chouette, mais je ne sais pa à cette étape si le rendu des voiles en pièces Technics me plaît ou pas.
Par contre, une fois montée, je commence à subir le syndrôme dit “d’Orthanc” ou “PCPEPDSDCHDUAP” (pour “P*$*n, comment prendre en photo des sets de cette hauteur dans un appartement parisien”).
Je vais ici perdre un temps considérable dans le montage en faisant cela :
Là, on m’a perdu pour 1 heure avec des “A l’attaque” et autres Wooooshitudes.
S’en est fini de l’arrière. Ce fut un bonheur de tout les instants à monter. Et le résultat est magnifique. Oui je sais, vous vous dîtes : “il en fait des caisses…”, mais autant sur d’autres sets dont j’ai fait la review avant c’était possible, autant là je peux vous dire que c’est le Gnaat de 10 ans qui parle !
La proue.
Voilà pourquoi le bateau porte ce nom :
Une vache ailée avec des cornes d’or… ok…
Petit zoom sur la machinerie :
Le mât avant est équipé de 2 charmants canon.
Je commence à bien aimer ces voiles en Technics…
Là, les ennuies commencent : comment photographier ce merdier !
Le mât central.
Il se monte à part et il est absolument immense !
Bon, c’est clair, je suis conquis par ce choix pour les voiles : le rendu est très satisfaisant.
Gros plan sur la machinerie, avec le moteur à vapeur et les grosses roues latérales.
On met cela en place. Ca rentre au millimètre, c’est impressionnant.
L’inspiration Steampunk du bateau est évidente sur ce type de cliché.
Une vue plus large du mât en place :
Au final.
Sam n’a même pas peur tout en haut !
Conclusion :
Vous l’aurez compris : immense coup de coeur !
Les points faibles : pas assez de figurines exclusives (ou trop peu), les stickers de fenêtre et les Micro-Managers (aucun sens ici et les pièces auraient pu encore améliorer le navire).
Pour le prix de 250 euros, mon sentiment est : aucun regret. Après montage, les 200 euros de la maison Simpson me semble plus exagérés que ces 250 euros là. Le plaisir de montage est absolument incomparable.
Pour les points forts, c’est simple : il est magnifique, énorme, jouable, etc…
Et surtout, surtout : quel plaisir à monter vraiment ! Je me suis retrouvé comme un gosse à Noël. Et rien que pour ça je n’ai absolument aucun regret.
Bref, si vous le pouvez : foncez, foncez, foncez.
- Set # : The LEGO Movie 70810 Le Lamantin de Barbe d’Acier
- Nbre de pièces : 2741 (dont 6 minifigs)
- Prix : S@H 249,99 € ou sur Amazon
- Rapport P/P : 0,09 €/p